Catégories
Actualités Hauts-De-Seine:

Accueil Faits-divers – Justice Crime, délit et contravention Viol d’une jeune fille juive de 12 ans à Courbevoie : le procès s’ouvre ce mercredi

Les faits avaient suscité une très vive émotion dans la communauté juive et au-delà. Trois mineurs de 12 à 13 ans au moment des faits sont jugés de ce mercredi à vendredi pour le viol à caractère antisémite d’une préadolescente juive en 2024 à Courbevoie (Hauts-de-Seine). Ce procès se tient à huis clos devant le tribunal pour enfants de Nanterre.

Menacée de mort

Deux des adolescents sont jugés pour viol en réunion sur mineur de 15 ans à raison de la religion, le troisième comparaît pour complicité de ce crime. Tous sont également mis en cause pour agression sexuelle sur mineur de 15 ans, tentative d’extorsion, captation, enregistrement ou transmission d’images à caractère sexuel, violence en réunion avec incapacité de travail supérieure à huit jours sur mineur de 15 ans et injure non publique, ces infractions étant aggravées car commises en raison de la religion.

La jeune victime de 12 ans, qui avait relaté avoir subi un viol en réunion le 15 juin 2024 dans cette ville de banlieue parisienne, avait déclaré aux policiers avoir été traitée de « sale juive » et menacée de mort par ses agresseurs. Ces derniers lui avaient notamment posé des questions sur Israël.

Selon les premières déclarations de la victime, l’un des agresseurs avait filmé la scène qui s’est déroulée dans un local désaffecté de Courbevoie, au pied du quartier d’affaires de La Défense et non loin du domicile de la victime.

Onde de choc

Ces faits avaient vivement choqué la communauté juive et entraîné une condamnation unanime de la classe politique, plusieurs rassemblements de soutien se tenant à Paris et à Courbevoie. En 2024, un total de 1 570 actes antisémites ont été recensés en France, selon le ministère de l’Intérieur.

Mes Muriel Ouaknine-Melki et Oudy Bloch, avocats de la victime et de sa famille, n’ont pas répondu aux sollicitations de l’AFP.Contactée, l’avocate d’un des mineurs jugés, Me Melody Blanc, a indiqué ne pas vouloir faire de commentaire en amont du procès mais précisé qu’« un communiqué sera[it] fait à l’issue du délibéré ».

Me Blandine Weck-de Terris, avocate d’un autre prévenu, a indiqué ne pas souhaiter « communiquer par respect pour la victime et sa famille ». « Mon jeune client réserve toutes ses explications au tribunal », a-t-elle ajouté. « Par respect pour le huis clos et pour préserver la sérénité des débats, aucune observation ne sera faite sur les faits avant l’audience », a également indiqué Me Clémentine Berthier, autre avocate de la défense.

Peu après les faits, des photos et des noms avaient circulé sur les réseaux sociaux, partagés par des internautes qui assuraient connaître l’identité des mineurs mis en cause. Plusieurs enquêtes avaient été ouvertes pour ces faits par le parquet de Nanterre, avait indiqué cette source à l’époque.

L’équipe contact92.com vous propose ce post qui traite du sujet « Actualités Hauts-de-Seine ». Le site contact92.com est fait pour publier différents posts sur la thématique Actualités Hauts-de-Seine publiées sur le web. Cette chronique est reproduite du mieux possible. Si par hasard vous souhaitez apporter des modifications sur le thème « Actualités Hauts-de-Seine », vous êtes libre de joindre notre journaliste responsable. En visitant de façon régulière nos contenus de blog vous serez informé des prochaines annonces.