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Comment cet hôpital des Hauts-de-Seine a renforcé la prise en charge de l’endométriose

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Diagnostiquer l’endométriose est un premier pas. Ensuite, il faut la traiter. Depuis le printemps dernier, l’Hôpital privé d’Antony (Hauts-de-Seine) a ouvert un hôpital de jour pour renforcer la prise en charge de cette maladie gynécologique qui touche entre 10 et 20 % des femmes, soit 300 000 à 600 000 femmes en Île-de-France.

Les patientes peuvent y bénéficier d’un accompagnement personnalisé, selon la forme d’endométriose dont elles sont atteintes, modérée ou sévère.

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Une maladie méconnue

Jusqu’à une douzaine de femmes par mois pourront consulter après avoir été adressée par leur radiologue de ville ou leur médecin traitant. Avec ce dispositif, l’hôpital qui s’est associé avec la filière EndoSud Île-de-France entend renforcer sa « lutte active contre cette pathologie », souligne Anne Claire Liberge, directrice de l’Hôpital privé d’Antony, dans un communiqué.

Pour accompagner les patientes, l’établissement propose un examen d’IRM à leur arrivée, une consultation avec une diététicienne, une séance d’échange avec une infirmière douleur afin de les aider à gérer la douleur au quotidien et un rendez-vous avec une sage-femme sophrologue.

Enfin, un rendez-vous avec un gynécologue est fixé pour analyser les résultats de l’IRM et discuter d’un traitement adapté.

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L’endométriose est une maladie gynécologique méconnue chez les femmes. Notamment chez les jeunes femmes de moins de 24 ans qui souffrent de douleurs mais ne se sentent pas concernées par cette pathologie. Si elle n’est pas traitée à temps, les symptômes risquent d’empirer.

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Bientôt un test salivaire

L’Hôpital d’Antony est l’un des établissements doté du robot Da Vinci. Il est utilisé en chirurgie gynécologique avancée pour atteindre des zones difficiles d’accès et d’effectuer des mouvements précis sous le contrôle d’un chirurgien.

D’ici 2025, un test salivaire devrait être remboursé par la Sécurité sociale pour donner un diagnostic rapide de l’endométriose. Il faut en moyenne compter sept ans pour une femme avant de se faire diagnostiquer. « C’est malheureusement beaucoup trop long », déplore Patrick Aristizabal, gynécologue obstétricien au sein de l’établissement qui se réjouit des « nombreuses initiatives » mises en place pour raccourcir les délais de dépistage et d’errance médicale.

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