
Le Département des Hauts-de-Seine veut « reconnecter » ses habitants à la nature. Réduire l’empreinte carbone, protéger la biodiversité et améliorer la qualité de vie des altoséquanais sont les objectifs fixés dans l’agenda 2030. Pour mener à bien ces missions, le Département compte notamment créer des parcs, multiplier les plantations d’arbres et renforcer le cadre de leur protection. « Le Département des Hauts-de-Seine renforce son action en adoptant le nouveau Guide de l’arbre, un outil ambitieux pour mieux protéger, évaluer et valoriser notre patrimoine arboré », annonce-t-il.
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Barème de valeur des arbres
Outre la plantation de quelque 30 000 arbres entre 2026 et 2030, contre 40 000 entre 2010 et 2020, le Département veut surtout mieux les protéger. Dans son « Guide de l’arbre », il présente le barème de la valeur des arbres qu’il met en place. Ce dispositif vise à évaluer « de manière objective et standardisée » leur valeur économique et écologique. « Cet outil est essentiel pour justifier les décisions de préservation ou de remplacement des arbres, en tenant compte de leur contribution à l’environnement et à la qualité de vie des citoyens », fait savoir le Département.
La plantation d’arbres peut effectivement générer des avantages économiques en augmentant la valeur des habitations et des aménagements alentour. Elle permet en outre de créer des emplois dans les secteurs du paysage, de la production agricole et de l’ingénierie. Les arbres jouent en outre un rôle dans la régulation des températures, la prévention de l’érosion des sols et la gestion des ressources en eau.
Concrètement, toute dégradation ou destruction lors d’une intervention de chantier par exemple fera l’objet d’une indemnisation financière selon la valeur de l’arbre touché. Troncs, branches, racines… Les zones aériennes ainsi que les systèmes racinaires des arbres sont sujets à d’importantes contraintes en ville. Le barème peut être servir de référentiel en cas de travaux, d’accidents et d’expropriations.
Dans le détail, en cas de dégradation, l’indemnité correspond à la valeur d’aménité de l’arbre calculée selon le barème, multipliée par le pourcentage correspondant au préjudice subi. Un forfait de replantation est également ajouté si l’arbre est considéré comme perdu.
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Création de parcs
En 2024, le conseil départemental avait voté en faveur de la création de 50 hectares de verdure supplémentaires dans les Hauts-de-Seine. La création de cinq nouveaux parcs avait ainsi été actée, parmi lesquels certains doivent ouvrir prochainement.
L’extension du parc du Chemin de l’Île à Nanterre se poursuit donc, le parc de l’île Seguin à Boulogne-Billancourt et le parc de la Roseraie à Châtenay-Malabry se préparent, eux, à accueillir leurs premiers badauds d’ici l’année prochaine.
Le grand parc des berges de Seine à Courbevoie s’agrandit aussi avec la création de huit kilomètres supplémentaires de berges aménagées.
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