Un policier avec sa collegue qui surveillent la foule lors d’un match de football en France. ADIL BENAYACHE/SIPA
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Un homme, qui souffrait selon son avocate d’une pathologie mentale lourde, est mort mardi 10 décembre au commissariat de police de Bagneux (Hauts-de-Seine) durant une garde à vue, a indiqué mercredi le parquet de Nanterre à l’AFP.
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Le décès de cet homme de 34 ans est « survenu dans l’après-midi du mardi 10 décembre au cours d’une mesure de garde à vue commencée dimanche pour infractions à la législation sur les stupéfiants dans les locaux du commissariat de Bagneux », a-t-on précisé de même source. « Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête en recherche des causes de la mort, confiée à l’IGPN », a-t-il ajouté.
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« Question majeure »
La garde à vue du trentenaire avait été suspendue lundi en raison d’un premier malaise et l’homme avait brièvement été hospitalisé, avant qu’elle ne soit reprise, ont indiqué des sources concordantes. Sa famille, représentée par Me Marie-Alix Canu-Bernard et Me Agnès Lowenstein, « va évidemment porter plainte », a déclaré Me Lowenstein. Selon elle, l’homme souffrait d’« une pathologie mentale lourde » et était « sous curatelle renforcée ».
« Cela soulève une question majeure sur l’absence de coopération entre santé et justice et sur la manière dont sont traitées les personnes vulnérables par les services de police », a asséné l’avocate.
Un sujet sensible, puisque ce département reste marqué par la mort du jeune Nahel, tué par un policier lors d’un contrôle en juin 2024. L’influenceur « Bezeleze92 » a évoqué une « bavure policière », ce mardi soir, sur le réseau social X. Plusieurs sources policières évoquent en revanche un malaise et des complications médicales, rapporte « Le Parisien ».
De plus, ce drame intervient seulement trois jours après qu’un autre homme est mort dans une cellule du tribunal judiciaire de Bobigny sans que l’origine du décès soit connue. Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis pour comprendre les causes de sa mort, toujours selon « Le Parisien ».
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