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Hauts-de-Seine : pour la première fois de son histoire, la Foir’ Fouille ouvre dans un centre-ville

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« C’est formidable ! ». Au premier étage de l’enseigne La Foir’ Fouille, les clients ravis affluent par dizaine. Depuis le 18 octobre 2024, le discounter a ouvert une enseigne à Suresnes (Hauts-de-Seine). Une première dans un centre-ville. Bien que plus petit que ceux situés en périphérie, avec ses 800 m² et 5 000 références, le magasin attire un grand nombre d’acheteurs. « Nous avons autant de visiteurs qu’ailleurs », se réjouit Geoffroy Lavielle, directeur général de La Foir’ Fouille.

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Repenser l’approche et les besoins

Le discounter, dont les enseignes sont habituellement situées en périphérie des villes et dans des zones commerciales, souhaite toucher un nouveau public. « Le Covid nous a poussés à repenser notre approche, explique Geoffroy Lavielle, nous avons constaté que les clients appréciaient de plus en plus les commerces de proximité ».

Une nouvelle approche, certes, mais qui entraîne des contraintes supplémentaires. « Au départ, nous voulions ouvrir dans Paris intra-muros, mais les loyers étaient trop élevés », confie-t-il, avant d’ajouter qu’il continue néanmoins à envisager une ouverture dans la capitale.

Dans le magasin de Suresnes, plus de 5 000 références sont proposées aux clients.
Dans le magasin de Suresnes, plus de 5 000 références sont proposées aux clients. (©HH/actu Paris)

Les loyers en centre-ville, généralement plus élevés qu’en périphérie, impactent également les prix dans le magasin de Suresnes. Ainsi, les produits y sont légèrement plus chers que dans les autres enseignes La Foir’ Fouilles. Mais pas de quoi freiner les 1 500 clients quotidiens de venir. « Je viens presque tous les jours depuis l’ouverture », glisse une cliente, le caddie rempli.

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Vers de nouvelles ouvertures dans les centres-villes ?

Pour ce « magasin test », l’objectif est d’atteindre un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros au cours des 12 prochains mois. « Nous sommes très satisfaits de ces premières semaines », sourit Victoria Rapoport, chargée du concept centre-ville. Actuellement, les rayons les plus populaires auprès des clients sont ceux de l’hygiène et de l’alimentaire.

Dans le magasin, les employés ont été principalement recrutés dans le département, et « nous avons même quelques Suresnois dans l’équipe », ajoute-t-elle. « Nous nous donnons 1 année pour tester le concept et éprouver le modèle économique », tempère toutefois le directeur général, même si le discounter prévoit déjà d’étendre son offre en centre-ville, avec l’ouverture d’une nouvelle enseigne à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) prévue pour 2025.

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